Le WILD (Wake Induced Lucid Dream ou encore Wake Initiated Lucid Dream) est un rêve lucide obtenu par le biais d’un endormissement conscient, c’est-à-dire que l’on franchit consciemment les étapes entre l’état de veille et le sommeil
pour se retrouver à l’intérieur du rêve. On aura donc assisté à son
propre endormissement et à la naissance du rêve, sans perdre conscience.
Au moment de l’endormissement nous passons par une phase transitoire qui se nomme état hypnagogique. Lors de cette phase des hallucinations se produisent, de façon tout à fait normale. Ce sont les Hallucinations Hypnagogiques (HH). Elles peuvent toucher plusieurs sens et être auditives, visuelles, cénesthésiques (ressentis de mouvements du corps) ou tactiles. Lorsque nous parvenons à rester conscient au moment où se produisent ces hallucinations, il est possible de les utiliser, soit comme information du degré d’avancée vers l’endormissement, soit directement comme outil d’entrée à l’intérieur du rêve.
Il existe de nombreuses techniques de WILD qui varient surtout en fonction du type d’hallucination qui se présente au rêveur. Certaines sont plus difficiles que d’autres mais toutes demandent une capacité de concentration relativement importante. En effet, sur le fil entre la veille et le sommeil, il faut pouvoir apaiser toute activité mentale qui ferait basculer vers le réveil tout en ne perdant pas pour autant sa conscience. Il faut également savoir saisir le moment adéquat de l’entrée dans le rêve, qui est parfois très fugace.
Chaque personne a, en général, une expression privilégiée des hallucinations hypnagogiques. Certains seront principalement de type «visuels», d’autres «cénesthésiques», etc. Il est donc bon dans un premier temps de repérer son propre fonctionnement afin de savoir quelle technique peut être la plus simple (ou la moins difficile !) à utiliser.
Quelque soit la technique de WILD, entrer dans la phase hypnagogique implique d’être dans un état de grande décontraction. Il faut donc savoir se relaxer et ne pas craindre de s’endormir (car sans endormissement, point de rêve) tout en gardant l’esprit alerte.
Dans un premier temps il faut donc se mettre dans une position confortable qui permettra le sommeil. Il n’y en a pas de meilleure, chacun a sa préférence.
Puis il convient de décontracter son corps au maximum en dénouant les points de tension ou de crispation (penser au visage en particulier), jusqu’à le laisser peser de tout son poids sur le lit.
Ensuite il existe plusieurs solutions pour aborder l’endormissement au mieux.
C’est en utilisant l’observation (une observation détachée, c’est-à-dire sans analyse ni jugement de façon à éliminer les pensées parasites autant que faire se peut) qu’il est possible de garder sa vigilance. Cette observation va pouvoir se focaliser sur certains domaines principaux :
- les ressentis corporels ou sonores :
Dans ce cas de figure on peut se concentrer sur les ressentis du corps tout entier ou sur celui d’un endroit particulier qui peut être les battements du coeur ou l’écoute des acouphènes... et s’immerger dans son ressenti.
- le visuel :
Ici il s’agit soit de s’absorber dans la vision des phosphènes (taches lumineuses qui apparaissent derrière les paupières lorsque l’on ferme les yeux) soit dans de la visualisation mentale. (Plus de précisions ici)
- La répétition de phrases :
Principalement le comptage répétitif qui peut être soit «1 je rêve, 2 je rêve, etc.», soit celui des battements du coeur, ou même le déroulement d’une chanson dans la tête.
Le choix de la base d’observation va généralement augurer du type d’hallucination à suivre, cénesthésiques et/ou tactiles dans le premier cas, visuelles dans le second, auditives dans le troisième. Ensuite il conviendra d’appliquer la méthode correspondant au mieux à l’hallucination vécue. Il existe également des méthodes atypiques qui sont difficiles à catégoriser.
La réussite en WILD est fonction en partie des aptitudes du rêveur mais surtout et principalement de sa motivation et de son entraînement. Le tout étant de trouver la méthode qui convient à chacun, sachant que certaines fonctionnent très bien pour une personne et pas du tout pour une autre. Il faut donc généralement de la recherche et de la persévérance pour trouver la sienne.
Toutes ces complications font que la réussite d'un WILD est souvent longue à obtenir et aléatoire. Ceci fait donc du WILD une méthode fortement déconseillée aux débutants.
En effet, un cycle du sommeil dure une heure trente et passe par plusieurs stades de sommeil, léger, profond, paradoxal. C’est durant la phase de sommeil paradoxal que se déroule en général un rêve lucide. Or le sommeil paradoxal se situe en fin de cycle du sommeil et sa durée croît au fur et à mesure de la nuit pour passer d’à peu près cinq minutes lors du premier cycle à une cinquantaine de minutes sur le matin. Autrement dit, le soir au coucher, le sommeil paradoxal n’arrivera qu’après plus d’une heure de sommeil composé de sommeil lent et de sommeil profond. Et s'il est parfois possible d'être lucide en sommeil lent (ce qui reste tout de même très rare) ce n'est pas le cas durant le sommeil profond où il est impossible d'être lucide. De plus la période de sommeil paradoxal du tout premier cycle sera de très courte durée, alors qu’après un réveil en fin de nuit cette période sera bien plus longue et peut même souvent débuter directement après le ré-endormissement. C’est sur ce fonctionnement physiologique qu’il faut s’appuyer pour réussir un WILD et s’assurer qu’il ait une bonne durée.
Tenter de “wilder” le soir ne débouche que sur des échecs, des insomnies et du découragement. Donc à éviter complètement. Par contre, la sieste est également un moment très propice pour le WILD.
Pour plus d'information vous pouvez consulter ce sujet de notre forum : Le WILD
Au moment de l’endormissement nous passons par une phase transitoire qui se nomme état hypnagogique. Lors de cette phase des hallucinations se produisent, de façon tout à fait normale. Ce sont les Hallucinations Hypnagogiques (HH). Elles peuvent toucher plusieurs sens et être auditives, visuelles, cénesthésiques (ressentis de mouvements du corps) ou tactiles. Lorsque nous parvenons à rester conscient au moment où se produisent ces hallucinations, il est possible de les utiliser, soit comme information du degré d’avancée vers l’endormissement, soit directement comme outil d’entrée à l’intérieur du rêve.
Il existe de nombreuses techniques de WILD qui varient surtout en fonction du type d’hallucination qui se présente au rêveur. Certaines sont plus difficiles que d’autres mais toutes demandent une capacité de concentration relativement importante. En effet, sur le fil entre la veille et le sommeil, il faut pouvoir apaiser toute activité mentale qui ferait basculer vers le réveil tout en ne perdant pas pour autant sa conscience. Il faut également savoir saisir le moment adéquat de l’entrée dans le rêve, qui est parfois très fugace.
Chaque personne a, en général, une expression privilégiée des hallucinations hypnagogiques. Certains seront principalement de type «visuels», d’autres «cénesthésiques», etc. Il est donc bon dans un premier temps de repérer son propre fonctionnement afin de savoir quelle technique peut être la plus simple (ou la moins difficile !) à utiliser.
Quelque soit la technique de WILD, entrer dans la phase hypnagogique implique d’être dans un état de grande décontraction. Il faut donc savoir se relaxer et ne pas craindre de s’endormir (car sans endormissement, point de rêve) tout en gardant l’esprit alerte.
Dans un premier temps il faut donc se mettre dans une position confortable qui permettra le sommeil. Il n’y en a pas de meilleure, chacun a sa préférence.
Puis il convient de décontracter son corps au maximum en dénouant les points de tension ou de crispation (penser au visage en particulier), jusqu’à le laisser peser de tout son poids sur le lit.
Ensuite il existe plusieurs solutions pour aborder l’endormissement au mieux.
C’est en utilisant l’observation (une observation détachée, c’est-à-dire sans analyse ni jugement de façon à éliminer les pensées parasites autant que faire se peut) qu’il est possible de garder sa vigilance. Cette observation va pouvoir se focaliser sur certains domaines principaux :
- les ressentis corporels ou sonores :
Dans ce cas de figure on peut se concentrer sur les ressentis du corps tout entier ou sur celui d’un endroit particulier qui peut être les battements du coeur ou l’écoute des acouphènes... et s’immerger dans son ressenti.
- le visuel :
Ici il s’agit soit de s’absorber dans la vision des phosphènes (taches lumineuses qui apparaissent derrière les paupières lorsque l’on ferme les yeux) soit dans de la visualisation mentale. (Plus de précisions ici)
- La répétition de phrases :
Principalement le comptage répétitif qui peut être soit «1 je rêve, 2 je rêve, etc.», soit celui des battements du coeur, ou même le déroulement d’une chanson dans la tête.
Le choix de la base d’observation va généralement augurer du type d’hallucination à suivre, cénesthésiques et/ou tactiles dans le premier cas, visuelles dans le second, auditives dans le troisième. Ensuite il conviendra d’appliquer la méthode correspondant au mieux à l’hallucination vécue. Il existe également des méthodes atypiques qui sont difficiles à catégoriser.
La réussite en WILD est fonction en partie des aptitudes du rêveur mais surtout et principalement de sa motivation et de son entraînement. Le tout étant de trouver la méthode qui convient à chacun, sachant que certaines fonctionnent très bien pour une personne et pas du tout pour une autre. Il faut donc généralement de la recherche et de la persévérance pour trouver la sienne.
Toutes ces complications font que la réussite d'un WILD est souvent longue à obtenir et aléatoire. Ceci fait donc du WILD une méthode fortement déconseillée aux débutants.
Note importante :
Comme indiqué dans le célèbre proverbe populaire :«WILD le soir, point d’espoir, WILD le matin, succès certain»Il convient de ne tenter le WILD qu'après plusieurs cycles de sommeil.
En effet, un cycle du sommeil dure une heure trente et passe par plusieurs stades de sommeil, léger, profond, paradoxal. C’est durant la phase de sommeil paradoxal que se déroule en général un rêve lucide. Or le sommeil paradoxal se situe en fin de cycle du sommeil et sa durée croît au fur et à mesure de la nuit pour passer d’à peu près cinq minutes lors du premier cycle à une cinquantaine de minutes sur le matin. Autrement dit, le soir au coucher, le sommeil paradoxal n’arrivera qu’après plus d’une heure de sommeil composé de sommeil lent et de sommeil profond. Et s'il est parfois possible d'être lucide en sommeil lent (ce qui reste tout de même très rare) ce n'est pas le cas durant le sommeil profond où il est impossible d'être lucide. De plus la période de sommeil paradoxal du tout premier cycle sera de très courte durée, alors qu’après un réveil en fin de nuit cette période sera bien plus longue et peut même souvent débuter directement après le ré-endormissement. C’est sur ce fonctionnement physiologique qu’il faut s’appuyer pour réussir un WILD et s’assurer qu’il ait une bonne durée.
Tenter de “wilder” le soir ne débouche que sur des échecs, des insomnies et du découragement. Donc à éviter complètement. Par contre, la sieste est également un moment très propice pour le WILD.
Pour plus d'information vous pouvez consulter ce sujet de notre forum : Le WILD
